L'amélioration de la qualité de l'enseignement et de l'apprentissage, la réforme du curriculum, le renforcement du partenariat sont les actions prioritaires à entreprendre pour accélérer la mis en oeuvre de l'Education pour le développement durable (Edd). C'est ce qui ressort de la consultation régionale ouverte hier et qui prend fin aujourd'hui au Bureau régional de l'Unesco pour l'Education en Afrique (Breda).
La mise en oeuvre de l'Education pour le développement durable est au coeur de la réflexion à Dakar. La consultation régionale, organisée par le Bureau régional de l'Unesco pour l'éducation en Afrique (Breda), permettra de dégager les pistes d'accélération du processus. Faudrait-il le rappeler, l'Education pour le développement durable, qui renferme les notions de l'exploitation rationnelle des ressources, de la protection de la planète, de la culture de paix entre les peuples, a été confiée à l'Unesco pour sa mise en oeuvre suite à l'Assemblée générale des Nations Unies. En effet, les spécialistes sont conscients de l'influence que les écoles et les universités peuvent exercer pour l'appropriation des valeurs et des principes du développement durable. « Il faut encourager les changements de comportement et oeuvrer en vue de la création d'un monde juste où chacun a la possibilité d'accéder à une éducation fondée sur les valeurs, les compétences et la capacité de transformer la société d'une façon positive. Il faut éduquer pour le traitement des questions complexes qui menacent la durabilité de la planète », indique le directeur du Breda, Francisco Seddoh.
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