Il en est profondément convaincu, le responsable moral des Hisbut Tarqiyyah : Touba mérite plus que le sort qui lui est fait en matière d'approvisionnement en eau potable. Un casse-tête qui ne peut pas se régler, selon lui, de manière parcellaire.
- Pour les Hisbut Tarqiyyah, tout ce qui se fera au Magal incombe aux mourides. Parlant de la pénurie d'eau qui reste la seule fausse note de tous les Magal, Atou Diagne et ses amis pensent que ce qu'il faut réellement voir, c'est pourquoi le liquide précieux manque pendant le Magal. L'eau manque-t-elle quotidiennement ? 'Faire une activité de ce genre dans une ville comme Touba, selon Atou Diaw, responsable moral des Hisbut-Tarqiyyah, mérite une très grande préparation'. Pour lui, quand on parle d'une ville religieuse, on parle de sa fonction. 'Mais une ville de pèlerinage, malgré sa proximité, est différente de la ville religieuse. Recevoir plus de deux millions de personnes, demande un alignement sécuritaire exceptionnel en électricité, en eau, en voirie, en assainissement Une ville centre spirituel est aussi différente. Une ville universitaire, c'est une nuance. On est toujours dans la même lignée sans sortir du cadre. Touba est une ville qui revendique son statut de ville', martèle-t-il.
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