Dans l'Etat de droit qu'est le Cameroun, le dialogue demeure la voie royale pour chercher à trouver une solution à tout conflit.
La méthode républicaine, au demeurant, a été clairement réaffirmée hier d'emblée par le chef de l'Etat Paul Biya dans son adresse à la nation. Elle se traduit par la négociation, en l'occurrence entre d'une part les transporteurs urbains et inter-urbains, d'autre part les pouvoirs publics. C'est à travers la négociation que les deux parties ont trouvé des solutions consensuelles à trois revendications qui ont d'ailleurs été jugées pertinentes par le gouvernement. Le point relatif à l'augmentation du prix des carburants à la pompe, compte tenu de sa complexité était toujours en débat. C'est alors dans un souci d'apaisement, de préservation de la paix sociale par le dialogue que le président de la République a, selon les termes d'un communiqué officiel, « instruit le gouvernement de concéder exceptionnellement une baisse en direction de tous les consommateurs » des carburants. Les solutions étant ainsi trouvées aux problèmes identifiés, posés et circonscrits, les syndicalistes ont annoncé la levée du mot d'ordre de grève. Ce faisant, ils ont tourné le dos aux méthodes illégales et inciviques ayant recours à la force, au vandalisme, au désordre.
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