Ses dreadlocks voilent fortement ses qualités d'opérateur culturel multidimensionnel.
Tony Mefe ou Boujeka Kamto? La confusion persiste encore chez certains hommes de culture de la ville de Yaoundé, tant les deux opérateurs se ressemblent du point de vue de leur teint sombre, de leur taille presque proche, leur tenue vestimentaire généralement faite de tissu pagne et, surtout, de leur coiffure. Tous deux portent des dreadlocks (Rastas), continuant ainsi à perpétuer l'image de Bob Marley. Si Boujeka Kamto est peintre, Tony, lui, écume depuis plusieurs années les couloirs du théâtre camerounais. D'ailleurs, sa principale préoccupation de l'heure est l'organisation des "scènes nationales du théâtre camerounais", rebaptisées "scènes du théâtre francophone" dont la quatrième édition doit en principe se tenir dès demain à Yaoundé. Ce, jusqu'au 29 mars prochain. Tony Mefe, le directeur de ce festival, explique le changement de cap : "Le choix d'un concept plus dense et plus ouvert pour continuer de susciter l'émulation à travers le concours et nourrir l'ambition d'être, à moyen terme, un grand marché de la production théâtrale de l'espace francophone".
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