Champions de la dissimulation, ils redoublent d'ingéniosité et font preuve de virtuosité. Pour eux, le bac est d'abord et avant tout une affaire d'astuces. De triche aussi et surtout.
Tout y passe, des bonnes vieilles méthodes d'avant -on ne change pas une recette qui marche- aux nouvelles technologies. Les SMS et autre blue tooth s'en sont mêlés et plus que jamais le bac, ce sésame pour les années fac ne tient, de plus en plus, qu'à un sans fil. Les petits papiers -«hrouza», pour reprendre l'expression de cette nouvelle génération qui aime autant rapper que zapper- sont des oeuvres de calligraphie. Ces jeunes candidats au baccalauréat ont des talents insoupçonnés. La triche devient un art, sous le faux prétexte que la sélection est sans pitié.
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