La promotion du médicament générique, est une mesure de lutte contre les souffrances. Mais les populations attendent toujours les signaux positifs.
Le Premier ministre demande au ministre de la Santé publique " d'accroître l'offre en médicaments génériques des officines privées et d'encourager la fabrication locale des médicaments ". On est là au coeur de l'équation de démocratisation du médicament par la réduction des coûts et, au-delà, du renforcement du tissu industriel camerounais. Dans la répartition du marché du médicament au Cameroun, la Cename qui propose essentiellement du générique n'a que 25% des parts de marché. Les opérateurs privés, quant à eux, se disputent 75% des parts dont 10% pour le privé non lucratif (établissements confessionnels et autres), et 65% pour le privé pur. Dans le privé pur, Laborex et Ucpharm contrôlent à eux seuls environ 60% des circuits. Les autres se débrouillent dans les 5% restantes.
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