Kinshasa — le Gouvernement n'ayant pas tenu les promesses faites aux médecins en janvier 2008, notamment la mécanisation et la prime, il y a débrayage dans des hôpitaux publics. Pendant 14 jours, sauf surprise agréable, les médecins ont décidé de ne pas consulter les malades, de les transférer chez les privés ou cyniquement de les renvoyer à la maison. Le ministre de la Santé, Victor Makwenge, appelle les médecins au dialogue.
Malheur à toutes les personnes qui tombent malades dans la période comprise entre le lundi 18 août 2008 et le 1er septembre 2008. Très probablement, la mort les attend dans des hôpitaux publics où les médecins sont en grève. Le mieux aurait été pour les patients de ne même pas effectuer une descente vers les hôpitaux publics. Sans états d'âme, les toubibs ont pris la grave décision lourde de conséquences de s'abstenir de consulter les patients. Ainsi, les malades hospitalisés ont été évacués vers des privés, d'autres renvoyés chacun chez soi. Le prix d'une consultation est passé de 6000 FC à 8000 FC.
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