Un mois avant la manche aller de la rencontre face aux Aiglons maliens, les Ecureuils juniors ne savent toujours pas qui sera leur sélectionneur. L'administration du ministère des sports traîne les pas et met en péril l'aventure...
Un directeur technique au four et au moulin, un ministre présent sur tous les terrains et au finish, une machine qui fonctionne à pas lents. Depuis plusieurs semaines, le bruit a couru que la fédération béninoise de football a transmis les noms des différents entraîneurs à nommer pour les sélections nationales. Et puis, plus rien. «Le dossier avance, le processus est en cours», apprenons souvent du côté du ministère des sports. Tout comme si gérer une sélection, c'est gérer l'administration publique. Au football, les choses sont particulières et devraient aller plus vite. Non pas parce que le football est une priorité, mais justement parce que quand on investit des centaines de millions dans des aventures, il faut avoir les bons comportements pour sécuriser son investissement.
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