Cameroun: Lamine Guèye cherche esprit olympique*

Un sacré pavé jeté dans la marre de l'olympisme, par le premier athlète noir à participer aux Jeux olympiques d'hiver.

L'ouvrage de 285 pages, paru en mai dernier chez Calmann-Lévy, quelques mois seulement avant les Jeux olympiques qui viennent de se dérouler à Beijing en Chine, est une réflexion sur ce qui reste de la philosophie chère au Baron Pierre de Coubertin. Celui que l'on considère comme le père des J.O. de l'ère moderne avait voulu, dès 1896, que l'essentiel soit de participer. Un idéal qui, pour Lamine Guèye, est largement battu en brèche depuis des décennies. Pour étayer son argumentaire, le fondateur de la Fédération de ski sénégalaise s'appuie sur une expérience personnelle forte. A commencer par ce courrier qu'il reçoit un certain 31 décembre 2001, au moment où les fêtes de fin d'année et de nouvel An battent leur plein : " ( ) Les jeux olympiques d'hiver sont une manifestation quelque peu particulière étant donné que pour des raisons tout simplement climatique et géographique, ils ne conviennent pas à certains pays du monde, que ce soit au niveau de l'organisation ou de la participation ".

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