Trop forte, la demande favorise la prolifération des établissements hors la loi.
« Certes, l'offre est inférieure à la demande qui s'accroît chaque année davantage. Mais, cela ne donne pas le droit aux promoteurs de faire n'importe quoi ». Jean Jules Ebongue Ngoh, délégué provincial des Enseignements secondaires pour le Littoral fait allusion à la multiplication d'établissements clandestins dans la ville de Douala. Selon lui, c'est l'une des causes à la prolifération de ces établissements. « La demande en matière d'établissement publics est plus forte que l'offre dans les zones urbaines », explique-t-il. L'autre raison de la croissance des établissements illégaux est la recherche effrénée du gain facile par leurs promoteurs. « Ils veulent se faire de l'argent sur le dos des parents », déclare Jean Jules Ebongue Ngoh. Il explique que le gouvernement a fait des efforts pour la création des lycées et collèges d'enseignement secondaires (CES) ces derniers temps.
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