Alors que le ministre de l'Education nationale considère les actes de pédophilie enregistrés à travers des établissements scolaires du pays comme un «phénomène grave», pour lesquels «les accusés seront traduits en justice», l'affaire de l'instituteur de l'école primaire Mohamed Boutaoues, du quartier Ras Bouira, dans la commune de Bouira, qui a été accusé d'attouchements sur ses propres élèves par la directrice de l'école et un groupe de parents d'élèves suscite toujours le mécontentement de ces parents qui sont contre la comparution de la directrice devant la commission de discipline.
Une décision qui a été prise par l'académie pour le 22 février prochain, au moment où l'enseignant mis en cause dans cette affaire a été présenté, mercredi dernier, au procureur près le tribunal de Bouira qui l'a placé sous mandat de dépôt. Ainsi, pour les parents, la directrice a eu «le courage de dénoncer l'acte ignoble commis par l'enseignant, que d'autres parties auraient tenté de camoufler».
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