Il est incontestable que les six candidats s'attellent de jour en jour à vouloir plus convaincre l'électorat potentiel par leur programme, ce qui, en soi, est la démarche la plus logique, sauf qu'ils auraient toutefois plus gagné à tenir compte des réalités du terrain et plus particulièrement de l'état de l'opinion publique à leurs engagements pour ne pas dire... promesses, en ce sens que c'est surtout sous cet angle que sont perçus les programmes politique, social et économique national et les moyens de redresser, de corriger et/ou parfaire la situation.
En plus simple, le mérite aurait été pour chacun d'eux de s'informer du retour d'écoute de cette opinion à l'endroit du discours officiel. Or, aucun des candidats ne semble posséder les moyens de jauger l'état de l'opinion par rapport à sa candidature, excepté le président en exercice pour lequel plaident largement les bilans de deux mandats successifs. Et ces bilans, parce qu'ils se sont inscrits dans une progression linéaire dans la positivité, constituent d'ores et déjà et d'une manière anticipée le meilleur moyen d'évaluer l'issue du scrutin national à venir.
...