L'introduction de la perche du Nil dans les années 60 dans les grands lacs d'Afrique de l'est, a entraîné la disparition de 65 % des espèces de poissons d'eau douce. Pour le monde de la recherche et de l'écologie politique, « plus de 1 000 espèces de poissons d'eau douce, vivaient dans ces grands lacs. Le lac Victoria comptait 300 espèces endémiques, il y a quelques années et bien moins qu'aujourd'hui. Entre la jacinthe, la fougère, la salade d'eau, les « plantes sales » menacent tout l'écosystème des lacs et grands fleuves en Afrique. Que faire ?
A cette question grave et préoccupante, le Sénégal avec ses fleuves et lacs n'est pas une exception. Et dans ce pays comme dans d'autres parties du continent, aucune réponse réelle n'existe encore. Or les menaces se précisent et menacent la vie de millions de personnes, de villages, villes et animaux. Quand certains parlent de lutte mécanique ou chimique, d'autres prônent la lutte biologique. Or chacun de ses systèmes a aujourd'hui ses limites et n'a pas donné tous les résultats attendus. Ni au Parc national du Niokolo Koba sous la menace d'une plante sale comme le Mimosa Ni dans le Parc national des Oiseaux du Djoudj soumis au même problème. Encore moins les réserves spéciales de faune comme à Gueumbeul où le cactus reste dans son paradis de destruction.
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