Kinshasa — Hyperactif à sa manière, le gouverneur de Kinshasa nourrit de nobles intentions. A la veille du 49ème anniversaire de l'accession du Congo Belge à la souveraineté internationale, il veut régner sur une ville propre, comme jamais auparavant. Cela ferait passer la «ville la plus sale du monde» au statut d'une métropole enviable.
C'est ainsi que, en apprenti politicailleur, il promet, avec une assurance toute gouvernorale, d'octroyer une prime mensuelle de 2 500 dollars à chacun des quatre quartiers (sur 365) qui se seront distingués positivement dans la campagne d'assainissement annoncée.
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