Singulière crise que celle de cette Université de Koudougou, dont l'inauguration a été faite, on s'en souvient, par Me Hermann Yaméogo, qui a été le chantre de la décentralisation des universités au Faso. Aujourd'hui, face à la lutte emmenée par l'ANEB pour l'amélioration des conditions d'études des étudiants et à la réaction intransigeante de l'Administration, le coeur des étudiants balance.
Il balance en faveur de la solidarité avec cette structure syndicale qui défend leurs intérêts (et sans laquelle les étudiants seraient livrés pieds et poings liés au bon vouloir de l'Administration) mais il balance aussi en faveur de la reprise pour ne pas sacrifier une année, ravager les sacrifices consentis par leurs parents pour une année d'études.
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