Cotonou — Pour trouver une solution au conflit frontalier qu'ils traînent comme un boulet depuis 1979, le Burkina Faso et le Bénin se sont engagés formellement, depuis le lundi 7 septembre 2009 à soumettre le dossier à l'appréciation de la Cour internationale de justice. Ce n'est donc pas le point final, mais les deux pays ont choisi la voie de la paix et de la sagesse. Après une journée pleine de discussions franches, les deux pays ont signé, lundi, un compromis de saisine. Désormais, la Cour internationale de justice va trancher et chacun attend le verdict et se dit prêt à l'accepter.
Pays enclavé, le Burkina partage 3 500 km de frontière avec six pays frères (Bénin, Togo, Ghana, Côte d'Ivoire, Mali et Niger). Sur chacune de ces frontières, tracées et remodelées par le colonisateur à sa guise et au gré de ses intérêts, il y a parfois des tensions, voire des démonstrations de muscles. Malgré tout, le Burkina Faso a toujours voulu partager avec l'ensemble de ses voisins, une politique de bon voisinage basée sur la recherche de la paix, de la solidarité et de l'amitié.
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