Le mouvement associatif en Algérie enfanté dans la douleur, après l'ouverture démocratique qui a suivi les événements tragiques du 5 octobre 1988, a connu une existence ou une présence sur le terrain tortueuse et mouvementée avec la persistance de la conjoncture sécuritaire des années 1990 et des manoeuvres politiques qui ont suivi, drainant un grand nombre d'associations hors du combat associatif et des objectifs tracés au départ.
D'après certains animateurs au sein du mouvement associatif, l'aspiration au changement n'avait pas que des adeptes ou des militants convaincus, mais elle avait aussi ses détracteurs ou des gens qui ont souvent agi dans le sens des blocages ou d'atténuation de l'impact du mouvement associatif sur la société. Ainsi, on se souvient à Bouira du nombre d'associations culturelles et comités de quartier qui ont vu le jour après la promulgation de la loi 90-31 (1990).
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