«Comme des vieux». C'est ainsi qu'apprécient, en général, les jeunes le rythme, la qualité et le mode de leur vie dans les villages de Kabylie où même «tuer» ou «passer» le temps dans des chimères hallucinogènes éphémères -souvent dangereuses- la journée et une bonne partie de la nuit n'est pas aussi accessible qu'on le pense pour la majorité issue des classes pauvres de la société.
Quand ils sont piégés, enfin, par le sommeil, les cauchemars occupent tous les espaces subconscients du rêve. Dans un pays où même les vieux ont perdu le goût de vivre et rêvent de contrées aux horizons moins obscurs, il est à la portée de tout observateur neutre d'établir un topo maussade de la situation et du moral des jeunes. Celui-ci saute aux yeux.
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