Quand je suis en voyage, mes heures creuses se passent en flâneries. Cela a encore été le cas durant mon séjour en Angola, le pays organisateur de la 27e CAN, qui s'est achevée le dimanche 31 janvier dernier. Cabinda, c'est l'un des sites qui ont été retenus pour la compétition, et c'est là-bas que les Etalons étaient basés. Cette enclave, je l'ai vue et c'est une belle et riche contrée. Protectorat portugais par les accords de Simulambuco vers la fin du XIXe siècle, elle a été annexée par Luanda après l'indépendance de l'Angola en 1975. Et depuis lors, elle est confrontée à une guérilla menée par le Front de libération de l'enclave de Cabinda-Forces armées combattantes (FLEC-FAC). La province de Cabinda, dont des gens ont entendu parler à la faveur de la coupe d'Afrique des nations de football, est devenue célèbre après l'attaque armée perpétrée par des rebelles séparatistes à la frontière entre le Congo et l'Angola.
Dans ma deuxième lettre de Cabinda, je vous avais parlé de la guerre civile en Angola entre le MPLA (Mouvement populaire de Libération de Angola) et L'UNITA (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola).
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