Après avoir tracé les contours des relations entre le Brésil et l'Afrique, le président Luiz Inacio Lula da Silva, qui s'apprête à quitter ses fonctions dans six mois, a rassuré les chefs d'Etat et de gouvernements de l'Afrique occidentale sur la continuité de ce compagnonnage. Car, à son avis, le Brésil et l'Afrique sont unis pour le futur. Il a fait cette déclaration, samedi dernier à Sal, au Cap-Vert, où il a entamé sa dernière tournée africaine.
(Envoyé spécial à Praia) - C'est sous son magistère que le Brésil s'est le plus rapproché du continent noir. Et le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, qui participait, samedi, à la 38e session de la conférence des Chefs d'Etat et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao), a réaffirmé devant ses homologues de l'Afrique occidentale que ce rapprochement n'est pas une volonté personnelle mais une décision du Brésil de nouer une coopération fructueuse avec le continent noir dont il n'a pas cessé de louer le mérite. Devant quitter le pouvoir à la fin de l'année, après deux mandats, le président brésilien a confié aux chefs d'Etat de la Cedeao qu'il n'y avait pas à s'inquiéter quant à la continuité des relations entre l'Afrique et le Brésil. 'Mon successeur continuera moralement, politiquement et éthiquement nos relations privilégiées avec l'Afrique. Car, le Brésil et l'Afrique sont unis pour le futur', soutient-il.
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