L'ACBF octroie 2,55 millions dollars américains au Centre d'analyse des politiques économiques et sociales

20 Septembre 2010
communiqué de presse
  • Coup de fouet à l'unité d'études politiques en vue de l'amélioration de la gestion économique, du dialogue participatif basé sur la gestion axée sur les résultats.

La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) va signer le 20 septembre 2010 avec le Centre d'analyse des politiques économiques et sociales (CAPES III) un don de 2,55 millions dollars américains pour la phase III du projet. Ce don de trois ans permettra au centre d'aider à doter le Burkina Faso de capacités humaines et institutionnelles améliorées pour les services d'études chargé des politiques, économiques et sociales les ministères responsables clés, les acteurs non étatiques en vue de la mise en oeuvre de la Stratégie de la croissance accélérée et du développement durable (SCADD) pour la période 2011-2014. La nouvelle stratégie vise à intégrer le développement durable y compris la gestion de l'environnement et des ressources naturelles.

Le projet s'attaque à trois défis essentiels parmi lesquels l'insuffisance de capacités institutionnelles et humaines du CAPES en vue d'accompagner, par la recherche et la formation, la formulation et la mise en oeuvre de la SCADD, l'insuffisance de connaissances et de compétences dans les ministères économiques et sociaux clés pour sa formulation et mise en oeuvre et des capacités accrues pour un dialogue constructif entre le gouvernement et les acteurs non étatiques. Dans le cadre de la rationalisation et de la synergie des interventions de l'ACBF au Burkina Faso, le Projet de renforcement de l'interface État-secteur privé-société civile (PARECAP) se joindra au CAPES pour la composante interface du projet. Les processus participatifs requis dans l'élaboration de la SCADD nécessiteront le renforcement des capacités des acteurs non étatiques en vue de promouvoir et encourager les partenariats entre la société civile, le secteur privé et le gouvernement.

En février 2010, le Gouvernement du Burkina Faso a adopté la Politique nationale de renforcement des capacités (PNRC) qui souligne les besoins en capacités pour la mise en oeuvre efficiente et efficace de la SCADD. La politique comporte quatre éléments essentiels : la formulation et la mise en oeuvre cohérente des politiques de développement au Burkina Faso, la coordination des projets et programmes de développement des capacités, le traitement équitable entre les sexes dans l'éducation et l'intégration de la dimension genre, la participation efficace du secteur privé en tant que moteur du développement.

Suite la demande du Gouvernement du Burkina Faso, il a été demandé à l'ACBF, en collaboration avec d'autres donateurs, de conduire l'élaboration d'un programme national des capacités. Le CAPES III établit un pont avec le programme national. Il couvre deux principaux piliers du programme : l'analyse et la gestion de la politique économique et l'interface entre l'État et les acteurs non étatiques. Depuis 1997, l'ACBF a investi 5,850 millions $EU dans le CAPES. Des réalisations significatives ont été notées. En 2003, le centre a finalisé une évaluation complète des besoins en capacités qui a abouti au plan national de renforcement des capacités. Le CAPES a également aidé par la recherche et l'analyse à l'élaboration de la SCADD.

Le portefeuille de l'ACBF compte depuis sa création au total 27 instituts d'études politiques dans 21 pays d'Afrique que sont : Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Éthiopie, Erythrée, Ghana, Kenya, Lesotho, Libéria, Malawi, Mali, Mauritanie, Namibie, Niger, Sénégal, Sao Tomé-et-Principe, Swaziland, Zambie et Zimbabwe. Au moment où l'ACBF célèbre son 20e anniversaire le 9 février 2011, les instituts d'études politiques restent d'une importance capitale pour sa stratégie. Le renforcement des capacités de ces instituts en vue de suivre les tendances, analyser et sensibiliser les décideurs renforce la pertinence toujours actuelle de ces institutions de développement. Ils jouent un rôle central dans la détermination des programmes de développement immédiat et futur de l'Afrique.

Les engagements de l'ACBF dans diverses interventions au Burkina Faso s'élèvent à ce jour à 30 218 700 dollars américains. Trois institutions nationales en sont bénéficiaires: le Centre d'analyse des politiques économiques et sociales (CAPES), le Projet de renforcement de l'interface Etat-secteur privé-société civile (PARECAP), le Projet de renforcement des capacités de l'Assemblée nationale du Burkina Faso (PRECAN-BF). Le Burkina Faso abrite également trois programmes/établissement de formation régionaux appuyés par l'ACBF: le Nouveau programme de troisième cycle inter-universitaire (NPTCI), le Centre international de formation des acteurs locaux de Ouagadougou (CIFAL–Ouagadougou), le Projet d'appui aux réformes des systèmes des marchés publics dans l'espace UEMOA (PRMP-UEMOA).

A propos de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique

L'ACBF a été créée le 9 février 1991, fruit d'une collaboration entre les Etats africains et la communauté internationale des bailleurs de fonds. Elle a pour mission de renforcer durablement des capacités humaines et institutionnelles en vue de la croissance soutenue, la réduction de la pauvreté et la bonne gouvernance en Afrique.

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