Le projet de montage de véhicules en Algérie fait encore parler de lui. Le ministre du Commerce, M. Benbada, lors d'une intervention la semaine dernière, a estimé en évoquant le projet de Renault qu'«il n'y a pas eu de consensus sur les conditions de son installation. Chacun des deux parties a formulé ses conditions. L'Algérie a exigé des responsables de Renault d'assurer une plus grande intégration, le transfert de la technologie, un réseau de distribution efficace et des possibilités d'exportation.
Ce que Renault n'a pas accepté». Toutefois, le ministre n'a pas caché que le représentant de Renault, qui a accompagné la secrétaire d'État au commerce extérieur en visite en Algérie, a révélé avoir de nouvelles offres sans donner plus de détails. Il faut signaler que ce projet est déjà en route depuis plus d'une année. Bien qu'au niveau officiel rien n'ait été annoncé, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement a fourni quelques bribes sur ce projet, affirmant qu'il en est toujours au stade des intentions et que rien n'a été décidé. Rappelons que ce projet en partenariat avec le complexe industriel de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) a été déjà annoncé. Il a pour objectif de fabriquer 50 000 véhicules particuliers par an, dont les modèles de la Logan, de la Sandero et de la Symbol. Des visites et des échanges ont été effectués.
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