La prochaine conférence des Nations unies sur le réchauffement climatique prévue au Mexique, dans la station balnéaire de Cancun, se déroulera du 29 novembre au 10 décembre. Une occasion pour les pays africains d'adopter une position commune afin de défendre efficacement leur intérêt.
L'Afrique doit avoir une position commune dans les prochaines négociations. Ce voeu a été émis hier par le ministre sénégalais de l'Environnement, lors de l'atelier d'information sur la participation du Sénégal à la conférence des Nations unies sur le réchauffement climatique, prévue au Mexique dans la station balnéaire de Cancun (sud-est), du 29 novembre au 10 décembre. Pour le ministre d'Etat Djibo Kâ, l'Afrique doit parler d'une seule voix : 'Et cette voix doit être prise en compte, sinon tous les efforts seront vains.' Dans son intervention, il a jugé qu'à mi-chemin entre la capitale danoise Copenhague où s'est tenu le dernier sommet sur le climat et Cancun où se tiendra la prochaine rencontre du genre, cette rencontre avec les experts sénégalais en environnement est un tournant décisif. En revenant sur la 'responsabilité infime' de l'Afrique dans l'émission globale de Co2 (3,8 %), le ministre d'Etat a fait étalage de quelques conséquences des changements climatiques sur nos pays, avec notamment la désertification, l'ensablement de nos cours d'eau, la disparition de nos forêts et la perte de la biodiversité. 'Les changements climatiques ne nous prennent pas seulement nos ressources naturelles et nos terres. Ils nous dépossèdent aussi de nos mythes', a-t-il relevé, en donnant des exemples concrets, dont le cas du fleuve Niger sérieusement menacé aujourd'hui par l'ensablement.
...