Nous avons appris, comme tout le monde, que la ville de Tunis va accorder un espace parmi les plus prestigieux aux vendeurs à la sauvette. Cette information a été présentée comme une solution à une situation d'anarchie « incontrôlable », très nuisible à l'image de la capitale.
Les artères de Tunis sont, justement, envahies par des centaines et des centaines de marchands. Selon les dernières statistiques, leur nombre aurait atteint les 600. Mais la liste n'est pas close car, chaque jour, de nouveaux arrivants appâtés par cette proposition se manifestent et s'installent là où il reste encore un petit espace. Quitte à ce que cela empiète sur le droit des commerçants en place et des piétons qui ne peuvent plus arpenter les rues de leur ville sans être agressés moralement par des spectacles désolants.
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