Il s'agit d'attraper les rats vivants. « On a mis en place dans chaque ménage des pièges à rats pour les attraper vivants. Puis, on creuse un trou où on les brûle », explique le médecin Inspecteur de Manjakandriana, le docteur Voninavoko Razanamasy. Elle a assuré que l'état de santé des trois autres victimes, dont deux enfants de 7 et 9 ans et un adulte de 21 ans s'est amélioré, mais ils sont toujours sous traitement dans le centre de santé de base (CSB) local.
Le médecin inspecteur a aussi éclairci qu'aujourd'hui son ministère a sa nouvelle stratégie de lutte contre la propagation de la peste. « La mise en quarantaine d'un fokontany n'est plus appliquée de nos jours. Pour nous, la solution est le traitement, la sensibilisation à l'hygiène », poursuit-elle pour conclure que les riverains ont aussi subi le traitement de chimio-profilaxie de contact et que l'épidémie ne risque plus de se propager.