A l'instar de chaque année, la Journée mondiale contre le travail des enfants est célébrée ce mardi sous le thème : «Droits de l'Homme et justice sociale : éliminons le travail des enfants». L'occasion pour Juan Somavia, directeur général de l'OIT, de déclarer «qu'il n'y a de place pour aucune complaisance quand il y a encore 215 millions d'enfants qui doivent travailler pour survivre et que la moitié d'entre eux est exposée aux pires formes de travail, y compris l'esclavage et l'implication dans des conflits armés». Pareils appels sont lancés chaque année afin de mieux sensibiliser les pays pour intensifier leur lutte contre ce fléau. Des statistiques publiées le 1er juin courant ont estimé qu'environ 5 millions d'enfants à travers le monde sont victimes du travail forcé, notamment d'exploitation sexuelle à des fins commerciales ou de servitude pour dettes.
Pourtant, bon nombre de pays ont ratifié la Convention n° 182 de l'Organisation internationale du travail et s'engagent de ce fait à agir immédiatement pour interdire et éliminer les pires formes de travail des enfants. Parallèlement, la Convention n° 138 de l'OIT, offre un cadre plus large pour l'abolition effective du travail des enfants. Un tel engagement dans les ratifications de ces deux conventions démontre clairement que la mobilisation contre le travail des enfants ne cesse d'augmenter partout dans le monde.
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