Avec un potentiel en hydroélectricité estimé à 23 mille Mégawatts, concentré dans 5 des 15 pays de la région, dont 16 % ont, à ce jour, été exploités, les pays de la Cedeao ne tirent pas pleinement avantage de leurs nombreuses potentialités en énergies renouvelables. Ce, à cause de barrières techniques, financières, économiques, institutionnelles, juridiques et d'expertise que l'organisation veut désormais lever.
Les pays de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cedeao) veulent harmoniser leurs textes, lois et politiques en matière d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique pour rendre la région attractive aux investissements dans les capacités de production énergétique avec des énergies renouvelables à l'échelle mondiale. Lesquels ont représenté, en 2010, 200 milliards de dollars. Une manne dont la région n'en a attiré qu'une faible fraction. C'est pourquoi, les experts des pays membres de la Cedeao sont réunis depuis hier à Dakar pour scruter dans l'espace économique régional afin de voir les textes à mettre en avant pour insérer les énergies renouvelables et aider à leur épanouissement. «Tout le monde sait que nos pays ont de sérieux problèmes pour satisfaire les besoins en énergie.
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