La Grande Ile refait, au son des canons, parler d'elle : des militaires se sont retranchés, dimanche 22 juillet toute la matinée, dans un camp à proximité de l'aéroport international et ont fait parler la poudre tout en faisant une courte intervention à la radio privée d'opposition Free FM pour annoncer la dissolution des institutions et la mise en place d'un directoire militaire. Mais après l'assaut lancé par les loyalistes, qui a fait au moins trois (3) morts, selon les autorités, la situation a été maîetrisée.
On se rappelle qu'en novembre 2010, un putsch, déclenché quasiment au même endroit, a été mis en échec. Cette poussée de fièvre kaki à répétition s'explique par les multiples crises politiques que vit ce pays.
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