ACBF soutient les administrations locales de l'Afrique francophone de l'Ouest et Centrale

22 Août 2012
communiqué de presse

ACBF soutient les administrations locales de l'Afrique francophone de l'Ouest et Centrale avec un don de 1, 600, 000 dollars des Etats Unis (800 000 000 FCFA) pour le renforcement des capacités en matière de bonne gouvernance, de stratégie de développement et de gestion

La deuxième phase de CIFAL-Ouagadougou mettra l'accent sur la formation, les activités de réseaux, et d'appui institutionnel aux pays francophones pour une gestion plus efficace et efficiente du service public

Partout sur le continent africain, les gouvernements locaux ont été mis en place comme autorités de prise de décision, avec la responsabilité du développement économique et social de leurs municipalités. Dans le cadre d'un processus de décentralisation important, ces autorités locales ont la lourde tâche de planification et de mise en œuvre de politiques justes, en vue de fournir des services fondamentaux améliorés à leurs populations. Ces services, qui incluent eau et assainissement, la gestion des déchets, le transport public, l'énergie, le développement urbain et l'habitat, l'utilisation des sols, la santé sont en évolution constante. Avec une croissance démographique élevée dans les pays africains, les défis tels que l'urbanisation ont mis une pression énorme sur la fourniture de services publics fondamentaux. Cela exige de plus en plus le renforcement des capacités stratégiques et opérationnelles d'acteurs locaux.

C'est dans ce contexte que la Fondation pour le Renforcement des capacités en Afrique contribue 1,600,000 dollars des Etats-Unis, soit environ 800 000 000 de francs CFA pour le financement de la deuxième phase du projet de CIFAL-Ouagadougou.

Basé au Burkina Faso, CIFAL-Ouagadougou est une initiative régionale, couvrant vingt (20) pays africains francophones à savoir : le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la République Centrafricaine, les Comores; le Congo Brazzaville; la Côte d'Ivoire, le Djibouti, le Gabon; la Guinée Conakry, le Mali, le Madagascar, la Mauritanie, le Niger, la RDC, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Les bénéficiaires incluent élus locaux, les fonctionnaires des administrations locales, les techniciens municipaux, les organisations non-gouvernementales (NGOs), les groupements communautaires, les associations et le secteur privé dans les pays membres de CIFAL. Le programme s'assure à garantir que les services municipaux fournis sont de bonne qualité, et à engager les acteurs locaux dans l'accomplissement de leur mission de mise en ouvre de politique publique efficace pour la provision de meilleurs services fondamentaux.

Intervenant lors de la signature de la subvention de la deuxième phase de ce projet, financé conjointement par l'ACBF, la Commune de Ouagadougou, l'Institut de Nations Unies pour Formation et la Recherche (UNITAR) et la Ville de Lyon, le Secrétaire Exécutif de l'ACBF, Dr Frannie Léautier a déclaré que depuis 2006, la Fondation a soutenu deux CIFALs basés sur le continent Africain : CIFAL-Ouagadougou et CIFAL-Durban. Ces deux centres visent à l'amélioration la gouvernance des autorités locales urbaines africaines et de leur permettre de mieux jouer leurs rôles dans la lutte contre la pauvreté et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement de Millénaire (OMDs). En conformité avec un des objectifs du plan stratégique de l'ACBF qui est de renforcer les capacités pour promouvoir la stabilité politique et sociale pour le changement transformationnel, Dr Léautier a mis en exergue le fait que CIFAL contribue à améliorer l'accès des populations aux services fondamentaux et à promouvoir indirectement l'interface entre le secteur public, le secteur privé et la société civile.

Durant la première phase CIFAL-Ouagadougou, avec succès, formé 634 acteurs des entités locales et décentralisées. Ces acteurs locaux formés sont maintenant équipés d'instruments qui leur permettent de prendre des décisions informées pour l'administration efficace des structures dont ils ont la charge. Les Maires formés ont depuis acquis une meilleure maitrise des défis de développement de leurs communautés, ainsi que des méthodes et outils pratiques de les gérer. Notre soutien en faveur de la Phase II permettra de consolider les acquis de la phase précédente et de renforcer davantage le processus de décentralisation dans les pays bénéficiaires." a indiqué Dr Leautier: " Les efforts de développement dans cette deuxième phase seront destinés à la formation, aux activités de réseaux et à l'appui institutionnel, en corrélation avec les actions de la Banque Mondiale et du PNUD en matière de renforcement des capacités en gouvernance locale. En améliorant des capacités techniques pour l'analyse de politique, l'administration de connaissance, le développement et la mise en œuvre de politique et programme, la coordination et la gestion des ressources, suivi et évaluation, il est envisagé qu'a terme CIFAL sera reconnu comme un 'Centre d'Excellence' dans le renforcement des capacités pour la décentralisation et le développement local en Afrique".

Le Maire de la Commune de Ouagadougou, M. Simon Compaoré, a indiqué « le présent financement octroyé par l'ACBF viendra compléter tous ces efforts comme en toile de fond l'élévation du niveau de capacités des collectivités locales dans la mise en œuvre et le suivi évaluation de leur politique. De plus, il a indiqué que CIFAL travaillera avec les observatoires urbains et diversifiera des sources de financement. Il a par ailleurs ajouté que durant cette phase, les autorités locales seront amenées à contribuer financièrement aux activités de formation en vue d'une appropriation et d'une pérennisation.

« Il n'est pas courant que des bailleurs de fonds internationaux s'investissent auprès des collectivités, qui plus est, avec un si important montant. La Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique, plus connu sur le cigle ACBF a ce mérite et celui de privilégier les domaines prioritaires de développement du continent », a conclu le Maire.

"En adoptant une approche multi acteur, le Centre a le potentiel, non seulement de l'amélioration de la qualité de gouvernance en Afrique, mais aussi de la promotion de la stabilité, la démocratie et le développement économique et social dans nos pays".

A propos de l'ACBF

Créée en février 1991, l'ACBF est le fruit d'un partenariat entre les Etats Africains et la communauté internationale des bailleurs de fonds. Sa vision est d'être la principale institution africaine dans le renforcement des capacités pour la bonne gouvernance et la réduction de la pauvreté en Afrique en partenariat avec d'autres parties prenantes. Sa mission est de renforcer de manière soutenable les capacités humaines et institutionnelles en vue de la réduction de la pauvreté en Afrique. La Fondation est leader, partenaire privilégié et centre d'excellence en matière de renforcement des capacités en Afrique. L'Union Africaine a le statut d'Observateur au niveau du Conseil des Gouverneurs de la Fondation.

Pour plus d'info contacter :

c.noumon@acbf-pact.org

a.mpunzwana@acbf-pact.org

r.kambarami@acbf-pact.org

African Capacity Building Foundation (ACBF)PO Box 1562, Harare

ZIMBABWE

Tel: + 263 4 700208/210

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.