Burundi: Grossesses au pays - Quand religion et réalité se heurtent

« Je ne peux pas consulter un gynécologue, car j'aurai des problèmes avec mon mari », dit Aicha. Comme elle, beaucoup de femmes musulmanes n'ont pas la permission de se faire soigner par un homme, c'est défendu. Dans un pays qui ne compte que trois gynécologues de sexe féminin, l'accès aux spécialistes, pour les musulmanes, est restreint.

Au Burundi, les musulmans représentent 13% de la population. D'origine arabe, sénégalaise et tanzanienne, ils sont pour la plupart des commerçants. Alors que l'intégration économique se fait plutôt bien, le suivi médical pose problème pour les femmes musulmanes. Car beaucoup d'entre elles n'ont pas le droit de se faire soigner par un médecin de sexe masculin. C'est leur foi qui l'exige, disent-elles.

...

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.