Les bandits armés qui ont enlevé les six otages nigériens, tchadien et guinéen, dimanche 14 octobre au Niger, étaient bien à la recherche d'Occidentaux. On l'a su tard dans la soirée : un anthropologue italien était bien dans la région de Dakoro au moment des enlèvements. Sa chance : il n'est pas rentré dormir dans la case qui lui était destinée à Dakoro, étant en tournée dans les villages bororos jusqu'à la tombée de la nuit.
On est toujours sans nouvelles de onze ravisseurs qui ont enlevé des humanitaires à Dakoro. Les forces armées nigériennes, appuyées par des moyens aériens, ont continué de ratisser les zones frontalières entre le nord Tahoua et le Mali. Objectif : empêcher par tous les moyens les ravisseurs et leurs otages, s'ils n'ont pas encore franchi la frontière, d'atteindre les montagnes du nord du Mali, notamment la base d'Aqmi ou la base fortifiée d'Ansar Dine.
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