La crise au nord Mali semble montrer des signes de règlement politique, ces jours derniers, à la faveur des informations qui parviennent de plusieurs capitales de la région sahélo saharienne, notamment Ouagadougou et Nouakchott, où se déroulent des négociations entre les principaux protagonistes.
Ces «conciliabules» qui n'ont pas pour effet d'éloigner l'option militaire pour autant, envisagée suivant le plan de la Cédeao et de l'Union africaine, votée par le Conseil de sécurité, visent à mettre fin à l'occupation de cette partie qui comprend trois régions septentrionales du Mali par les principaux mouvements rebelles, à savoir Ansar Dine ainsi que les djihadistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Cela intervient alors que, l'intervention militaire pour laquelle la Cédéao a mis en place une force de 3 300 hommes équipés par les puissances occidentales, la France en tête, se précisait plus que jamais auparavant. Mais voila que le mouvement islamiste Ançar Dine annonce sa participation à des négociations de paix, se démarque des groupes terroristes et renonce à vouloir imposer la charia dans tout le pays, sauf dans son fief de Kidal, (Nord-est). Ses annonces sont suivies d'effets par l'envoi de délégations de négociateurs à Ouagadougou et à Alger.
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