Les politologues savent que les régimes autocratiques cherchent toujours des alibis et alimentent les tensions avec leurs voisins pour ajourner sine die les réformes nécessaires. C'est le cas des caciques du régime algérien qui ont toujours nourri les tensions contre le Maroc pour perdurer et rester les maîtres du jeu politique.
Malgré le Printemps arabe qui a secoué des régimes autocratiques en Egypte, en Tunisie et au Yémen, le régime algérien reste inflexible. Certes, il a promis depuis quelque temps de mener des réformes, mais il cherche toujours des prétextes pour les renvoyer aux calendes grecques. C'est ce que note le journal algérien « Le Matin » dans un article publié sur son portail hier. L'auteur dudit article accuse le régime algérien de tirer profit de la tension avec le Maroc pour ne pas honorer ses engagements politiques ; notamment celui de Bouteflika de ne pas se présenter à l'élection présidentielle pour la quatrième fois, d'autoriser de nouveaux partis politiques et d'ouvrir le champ médiatique.
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