«Nous étions en plein cours quand le professeur nous a dits qu'il arrêtait les cours parce que les enseignants du supérieur ont décidé maintenant d'entrer en grève» a confié hier aux environs de 12h30, K. Emmanuel, un étudiant en Licence 1 des sciences juridiques de l'université de Cocody, l'air surpris par cette grève générale des enseignants du supérieur lancée par la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (CNEC).
Comme lui, des milliers d'étudiants qui recevaient des cours dans les deux grands amphithéâtres A et B sont restés là, déboussolés, pendant quelques heures avant de rentrer chez eux. Leurs camarades qui ont marché sous un soleil de plomb depuis la première entrée (face à l'école de police) et la seconde entrée (face au CHU de Cocody), pour rejoindre leurs amphithéâtres, leurs salles de travaux pratiques (TP) ou dirigés (TP, l'ont appris à leurs dépens. «Si on nous avait dit qu'il y avait grève des enseignants du supérieur, je n'allais pas venir ici. J'ai dépensé de l'argent pour rien» se plaint une étudiante en criminologie, très énervée et qui refuse de décliner son identité.
...