De grossières erreurs enregistrées jusque-là dans la gestion de la guerre dans l'Est du pays ne devront pas rester impunies. Les auteurs d'une stratégie contre-productive pour la République n'ont plus de raison de continuer à conduire les affaires de l'Etat. Les traîtrises, les compromissions et les détournements des soldes de militaires, tout comme les ventes d'armes aux groupes armés ont bénéficié de multiples complicités. Le chef de l'Etat doit s'armer de beaucoup de courage pour user de la « guillotine ».
Le nettoyage des écuries s'impose au sein des institutions de la République. Le chef de l'Etat, qui a expérimenté le degré d'engagement de certains de ses collaborateurs, se trouve confronter à la contrainte de se débarrasser des collaborateurs affairistes et véreux. Des cas comme celui du général Gabriel Amisi dit Tango Four sont légion. Au sein des institutions, nombreux sont ceux qui flirtent avec les agresseurs et des forces négatives pour des raisons multiples.
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