Les pressions militaires, ravivées avec la chute de Goma, et diplomatiques, activées au sein de la CIRGL, ont eu raison de l'intransigeance de Kinshasa, qui accepte finalement de mener des négociations directes avec le M23. En acceptant de négocier sous la pression des événements, Kinshasa part avec un sérieux handicap. Il s'y engage pieds et mains liées. Arrivera-t-il à le surmonter ? Difficile à prédire.
Intransigeant et accroché à la ligne dure qui excluait toute négociation avec le M23, le gouvernement de la RDC a finalement accepté de négocier directement avec les rebelles. « De toute façon, il ne pouvait pas en être autrement au regard de la situation sur le terrain militaire, totalement défavorable à Kinshasa », commente un observateur de la scène politique de la région des Grands Lacs.
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