Après 2008 et 2011, le Syndicat national des télécommunications monte encore au créneau pour dénoncer les conditions de vie et de travail des agents de l'Office national des télécommunications (Onatel). Il a convié à cet effet la presse, ce 24 novembre 2012 à Ouagadougou, afin de «prendre l'opinion nationale à témoin» sur ce qu'il considère comme étant une mauvaise gestion de l'entreprise.
Les travailleurs de l'Onatel SA dénoncent une gestion «opaque» des ressources financières. «Il y a des passations de marchés qui ne respectent pas les procédures prévues en la matière», s'insurge le secrétaire général Soulémane So, qui accuse également certains cadres de la structure de s'illustrer comme «les affairistes de l'Onatel, qui négocient et décident parfois au détriment des intérêts de la maison». Il pointe également du doigt la qualité de service. «On constate une dégradation continue et persistante de la qualité de service de la téléphonie mobile [et] également l'abandon des réseaux filaires et du développement des infrastructures de base» fait remarquer le secrétaire général.
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