Le CA n'a pris que deux points sur six jusque-là. L'heure n'est plus aux déclarations de bonnes intentions
Parler pour parler, ça ne sert à rien ! L'on a assez évoqué le jeu depuis le début de saison, côté «rouge et blanc». Il n'est toutefois pas question ici de tirer la sonnette d'alarme. Maintenant, il faut agir. En se déplaçant à Zarzis, le CA n'a presque plus le droit à l'erreur, le rythme en tête du classement étant infernal depuis les trois coups du championnat. L'on s'attend donc à un CA piqué au vif, soucieux de bien faire. Un CA blessé (cumul de contre-performances), enragé et orgueilleux. Car c'est dans l'adversité que l'on se forge un caractère. La grandeur d'âme se mesure à l'aptitude à traverser l'adversité sans être intérieurement détruit et c'est tout le mal que l'on souhaite au groupe clubiste. Car les hommes de Kouki ont accumulé des certitudes mais aussi des incertitudes, le CA ayant bien du mal à se montrer tranchant et précis dans la zone de vérité. Les coéquipiers de Bilel Ifa se sont aussi montrés assez peu convaincants physiquement, avec, en plus, de gros soucis d'animation offensive.
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