Les femmes veulent davantage contribuer au développement de leurs localités. Pour ce faire, elles ont renforcé leur capacité sur la gestion des activités rémunératrices de revenues et mis en place une vision stratégique en vue d'atteindre leurs objectifs. L'atelier de restitution des trois études relatives aux ambitions du Réseau femme et gouvernance locale de Côte d'Ivoire a eu lieu, récemment dans un hôtel, à Angré.
«Nous souhaitons que les potentiels candidates aux prochaines élections locales ne fassent pas un saut dans l'inconnu. C'est la raison pour laquelle nous leur donnons les arguments nécessaires pour qu'elles puissent postuler aux différents postes de responsabilité», a déclaré Mme Brigitte Kacou Lou, présidente du Réseau femme et gouvernance locale de Côte d'Ivoire, maire de Oumé. Pour elle, les femmes doivent occuper 30% des prochaines postes électifs locaux. Et de poursuivre : «La femme sait écouter et elle est compatissante. Or pour gérer, il faut avoir le sens de l'écoute. Pourtant les gens étant stressés compte tenu de la cries ivoirienne ont besoin des personnes qui les écoutent.» Mme Brigitte Kacou Lou estime que les activités informelles doivent passer dans le formel. «Au terme du projet pilote qui a débuté à Azaguié, nous devons monter des projets en faveur des femmes et des jeunes des collectivités», a-t-elle rassuré.
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