Le point nodal de la première conférence mondiale sur le cacao, qui s'est tenue à Abidjan, du 19 au 23 novembre dernier, est la Déclaration d'Abidjan. C'est un document non contraignant sur le plan juridique, mais qui trace le processus de la durabilité de l'économie cacaoyère. Producteurs, négociants, exportateurs, transformateurs, fabricants de chocolat etc. ont convenu d'oeuvrer vers une approche visible et cohérente des initiatives menées dans le secteur cacaoyer.
Ainsi, les signataires se sont-ils accordés, entre autres, sur l'élaboration et la mise en oeuvre de plans nationaux de développement cacaoyer sur la base d'approches de partenariat public-privé local, transparentes et pleinement participatives. Ils ont également décidé d'améliorer le niveau de vie et les conditions de travail des populations engagées dans le secteur cacaoyer, en cohérence avec leur stade de développement. Ils se sont également engagés à transformer les exploitations cacaoyères en entreprises commerciales performantes, susceptibles d'attirer les jeunes générations. « Cela implique l'accroissement de la productivité et la culture durale du cacao de qualité, conforme aux caractéristiques spécifiées par l'industrie du cacao et du chocolat. Il s'agit aussi de permettre aux cacaoculteurs d'opérer au sein des groupements d'exploitants soutenus par une éducation et une formulation appropriée aux bonnes pratiques agricoles, disposant de mécanismes de crédits abordables et accessibles, gérant correctement la fertilité des sols et préservant la biodiversité et les écosystèmes actuels », recommande la Déclaration.
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