L'exploitation du gaz de schiste en Algérie est «une option pour le très long terme» qui peut aller à l'horizon 2040, a révélé le Premier ministre, Abdelmalek, Sellal, en marge de la tripartite, tenue jeudi denier.
L'Algérie se projette ainsi, dans une perspective lointaine, en matière de schiste. Est-ce pour autant que le débat sur le gaz de schiste va s'estomper ? Le Collectif national pour les libertés citoyennes (Cnlc) organise des débats sur l'exploitation du gaz de schiste, contestant cette option. Des experts se sont également exprimés contre. Des spécialistes estiment ainsi que le pays dispose, du moins, dans le court et le moyen terme, d'alternative, autre que le gaz de schiste, parce qu'il a des réserves, en pétrole et en gaz conventionnel, prouvées, qu'il pourra exploiter jusqu'en 2030. Il a de la marge ? Ces réserves récupérables lui permettront de couvrir ses besoins, en énergie, au cours des vingt prochaines années, tenant compte de l'évolution de sa population et de sa demande en énergie interne. Ces spécialistes évoquent, globalement, des questions d'ordre écologique mais, aussi, économique, soulignant qu'il s'agit de gaz «polluant», «cher» à explorer.
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