Après un peu plus d'une année de la tripartite tenue en septembre 2011, le gouvernement dirigé par Abdelmalek Sellal a voulu donner un coup d'accélérateur aux actions déjà engagées en vue de promouvoir et soutenir la production nationale et aider les entreprises économiques.
La tripartite de septembre n'était que le prolongement de celle de mai 2011 tenue sur instruction du président de la République. A travers ce processus, il semblerait que les différentes parties impliquées et concernées par l'état de l'économie nationale aient pris conscience de l'importance de la concertation et du dialogue. Les pouvoirs publics commencent, également, à privilégier la voie du dialogue dans la prise de décision et, particulièrement, celle relative à la régulation de l'économie nationale. C'est dans cet esprit que s'est tenue, jeudi dernier, cette tripartite. Outre les questions de fond, notamment le financement, l'assiette fiscale, le foncier, les lenteurs administratives et le climat des affaires, Sellal s'est focalisé, jeudi dernier, sur l'impératif de maintenir cette concertation continue entre les trois parties. Il a affirmé, dans ce sens, que le gouvernement aspire à «créer définitivement un climat de confiance entre ceux qui sont chargés de créer la croissance et ceux qui sont chargés de veiller à la gouvernance de ce pays». «C'est ce climat de confiance que nous voulons construire et développer davantage», a-t-il précisé, estimant qu'il suffit tout simplement de décider «ensemble» pour y parvenir. Il y a lieu de rappeler, dans ce cadre, le train de mesures décidées en 2009 pour la régulation des investissements et qui n'ont fait au final qu'élargir le fossé qui sépare les pouvoirs publics des opérateurs économiques.
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