La visite de l'envoyé spécial français Jean- Pierre Raffarin n'a apporté aucun élément nouveau sur les dossiers en suspens, comme les projets d'investissements de Renault et Total. A moins d'un mois de la visite d'Etat de François Hollande, le chargé de mission de l'Elysée pour les questions économiques en Algérie a également préféré (avec le ministre de l'industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investissement) ne rien annoncer. Au contraire, la présence de M. Raffarin, intervient plus pour régler les derniers détails de la visite de Hollande.
«La visite prochaine du président français, dont je suis le chargé de mission, m'oblige à une certaine réserve sur certaines conclusions de dossiers. Vous comprendrez que ce n'est pas à moi de prendre la parole sur des dossiers stratégiques. C'est de la responsabilité du président de la République française avec le président algérien», a ainsi expliqué le sénateur et chargé du suivi des investissements français en Algérie, Jean-Pierre Raffarin. Même son de cloche du côté algérien. «Il n'y a pas d'annonce. Les choses avancent et nous laisserons aux autorités supérieures le soin d'annoncer les accords auxquels nous allons parvenir dans le cadre de partenariat entre la France et l'Algérie», a déclaré Cherif Rahmani, lors d'un point de presse conjoint organisé à l'hôtel El Aurassi d'Alger.
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