Un nouveau centre d'écoute et de conseil juridique a été inauguré hier à Bongatsara. Une occasion de mettre en lumière les diverses violences dont sont victimes les femmes.
« Quand un enfant naît, c'est une femme qui le met au monde. Quand il pousse son premier cri, c'est sa mère, et donc une femme qui l'entend. Quand il se nourrit pour la première fois, c'est une femme qui l'allaite. Quand il fait ses premiers pas, c'est en général sa mère, et donc une femme qui le maintient debout. Quand il grandit et qu'il fait face au monde, c'est encore à sa mère, et donc à une femme qu'il s'adresse pour le protéger. Et pourtant, quand il rencontre une autre femme pour partager sa vie, il la violente » résume si bien la Représentante de l'UNFPA, Agathe Lawson hier, lors de l'inauguration du Centre d'écoute et de conseil juridique dans la commune de Bongatsara. La violence faite aux femmes est un malaise qui se transpose dans la société comme un cancer dans le corps d'une personne. Elle peut commencer doucement, sournoisement, et si personne n'y fait attention, elle peut atteindre tout le corps et tuer la personne. A Bongatsara, le nouveau CECJ, déjà fonctionnel depuis près de cinq mois, reçoit trois à quatre plaintes par jour. Et la violence conjugale, englobant la violence économique et la violence physique, en est la plus récurrente.
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