Cameroun: Subventions des produits pétroliers - Les propositions du FMI

L'institution apporte des éclairages sur des mesures d'accompagnement à mettre sur pied en cas de suppression du soutien à la pompe.

Dans le budget 2013 adopté hier au parlement, le maintien des subventions des prix à la pompe par le gouvernement figue en bonne place. Au cours de l'année 2011, celles-ci ont coûté à l'Etat la bagatelle somme de 327 milliards de Fcfa ; pour l'exercice qui s'achève, elles plafonnent à près de 400 milliards selon les estimations de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph). Mais malgré ce chiffre qui ne cesse de croître d'année en année, le gouvernement a maintenu pour 2013 le soutien des prix à la pompe. Seulement, d'après le rapport sur la situation et les perspectives économiques, sociales, et financières de la nation de 2012 publié par le ministère des Finances, il ressort, suivant une étude du Fonds monétaire international (Fmi), que la réduction des subventions qu'a voulue engager le gouvernement est préjudiciable aux pauvres et constitue un facteur aggravant d'inflation. «Les subventions énergétiques en Afrique subsaharienne sont coûteuses et inefficaces. Leur réduction fait augmenter l'inflation, et est surtout préjudiciable voire fatale aux pauvres», peut-on lire dans la note du ministère des Finances.

...

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.