Le pouvoir judicaire, l'un des trois pouvoirs consacrés par la Constitution burkinabè, est la pierre angulaire de l'Etat de droit. Selon l'article 125 de cette Constitution, le pouvoir judiciaire est garant des libertés individuelles et collectives, de la protection des droits et libertés des citoyens, en somme, il est investi d'une mission de pacification des relations sociales servant de tremplin à la construction de l'Etat de droit et de la démocratie.
Après un demi-siècle d'existence, le pouvoir judiciaire a, certes, acquis de l'expérience, dénoué des situations désespérées, mais aujourd'hui encore, il est indéniable que beaucoup de choses restent à faire. Les justiciables lui reprochent notamment sa lenteur et son ésotérisme mais surtout son inaccessibilité.
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