Se retrouver à la Cour pénale internationale (CPI), à la Haye, est synonyme d'effectuer un voyage sans retour. Pourtant, on peut bien en ressortir libre.
La preuve, c'est l'acquittement, le 18 décembre dernier, du chef milicien congolais, Mathieu Ngudjolo Chui. Transféré à la CPI le 7 février 2008, il y était jugé pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis notamment en 2003 dans un village de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) où 200 personnes avaient été tuées par sa milice, le Front des nationalistes et intégrationnistes (FNI). Au terme d'un procès débuté en novembre 2009, la chambre de première instance II qui le jugeait a estimé que le procureur n'a pas produit suffisamment de preuves qui établissent la culpabilité de l'accusé. Par conséquent, rien ne peut être retenu contre lui.
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