"La durée excessive des procédures juridictionnelles au Cameroun est sans conteste l'un des principaux griefs adressés par les justiciables. Des instruments universels et régionaux de protection des droits de l'Homme rappellent au juge la nécessité de respecter un délai raisonnable. Bien que n'ayant pas été défini, le délai raisonnable signifie que le juge doit éviter une instance trop longue. Cependant l'on assiste toujours à des procès très longs, qu'ils soient administratifs ou judiciaires.
Cette situation déplorable est devenue l'apanage du système judiciaire camerounais". C'est ce que nous pouvons retenir en substance au cours d'une conférence organisée à Douala le vendredi dernier par l'asbl CEBAPH ( Cercle Belgo-Africain pour la Promotion Humaine, Ndlr)
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