Plébiscité au poste de président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp), Saër Seck a, entre autres, pour mission de rendre le football sénégalais attrayant afin que les gradins des stades soient pris d'assaut par le public. Ce qui fera courir les annonceurs et autres sponsors. C'est le souhait des acteurs.

Son élection à la présidence de la Ligue professionnelle a été saluée par le monde du football sénégalais. On dit de Saër Seck qu'il est un homme du sérail. Après avoir stoppé sa courte carrière de footballeur, au début des années 70, Saër Seck a embrassé le métier d'entraîneur, avant de gravir les échelons pour entrer dans la classe des dirigeants. Il est le président de l'Institut Diambars. Le bonhomme est alors un homme du milieu. Il connaît les maux qui gangrènent le football sénégalais. Au fait, en principe. En tout cas, son élection à la présidence de la Ligue pro a suscité beaucoup d'espoir. «Saër Seck, s'il est bien accompagné dans son projet, pourra bien sortir la Ligue professionnelle de l'ornière». L'avis émane de Ndoffène Fall. Le manager général du Jaraaf et porte-parole de la Fédération sénégalaise de football (Fsf) avait brigué ce poste de président de la Ligue pro. «Mais, après avoir eu échos du projet de Saër Seck, j'ai compris qu'il était le mieux indiqué», a reconnu, sans gêne aucune, le manager général du Jaraaf. Selon lui, le nouvel homme fort de la Ligue pro «est un homme crédible qui dispose d'un très bon carnet d'adresses. Que ce soit sur le niveau national qu'international, il dispose de très bonnes relations, surtout dans le monde du football».

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