L'éminent écrivain nigérian Chinua Achebé aime à dire au sujet de son pays, le Nigeria, que « chaque jour qui se lève, tout est à faire et il y a une place pour tout le monde ».
Or, pour les fanatiques de la secte islamo-terroriste et djihadiste, Boko Haram, chaque jour qui se lève sur le Nigeria est un jour de meurtres ; et ici, on pourrait ajouter, conformément à la logique totalitaire de cette secte, que pour les chrétiens, « point de salut en dehors de la mosquée ». Dans la symbolique chrétienne, la célébration de la naissance du Christ constitue un moment de communion, de partage et d'échanges ; bref, un véritable moment de fraternisation entre tous les Hommes. Pourtant, à la veille de Noël, pendant la messe de minuit, dans l'Etat de Yobe, des chrétiens ont été attaqués et tués. A chaque fête du calendrier chrétien, au Nigeria, la secte Boko Haram reste fidèle à son rituel macabre : tuer le maximum de chrétiens. Et ce, sans aucun lien avec le fait que l'actuel président du Nigeria, Jonathan Goodluck, soit lui-même un chrétien. Est-il besoin de rappeler que le christianisme est une immense richesse pour l'humanité ? La vie et l'enseignement de Jésus ne sont-ils pas aux antipodes du mensonge idéologique de cette secte satanique et démoniaque ? Le rêve d'un Nigeria purifié de ses chrétiens est un rêve totalitaire. C'est pourquoi les chrétiens ont raison de persévérer avec force, courage et dignité dans leur foi. Sans quoi, en y renonçant, ils risquent bien fort de donner raison à cette secte terroriste affiliée à Al-Qaïda.
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